Qui est madame Françoise Souliman, nouveau préfet d'Eure-et-Loir

Mis à jour le 26/01/2021
Françoise Souliman a succédé, ce lundi 25 janvier 2021, à Fadela Benrabia à la tête de la préfecture d’Eure-et-Loir.
La représentante de l'Etat se dit impatiente de découvrir le département et se donne 6 mois pour prendre le pouls du territoire.

Native de Poitiers (Vienne), Françoise Souliman, âgée de 60 ans, est titulaire d’un D.E.U.G (Diplôme d’études universitaires générales) mention droit, d’une licence en droit, d’un diplôme de formation des assistants parlementaires à l’ENA (École Nationale d’Administration) et de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale. 

Françoise Souliman a entamé sa carrière préfectorale en 2004, après avoir collaboré avec le Sénat et notamment, pour le cabinet du ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire.

De 2004 à début 2007, elle est nommée sous-préfète, directrice de cabinet à Nice. Elle devient ensuite sous-préfète à Draguignan jusqu’en 2009 où elle rejoint le département de la Haute-Garonne en qualité de secrétaire générale.                                           Elle est nommée préfet délégué pour la Défense et la Sécurité pour la Région Bretagne en 2012.Elle passe ensuite par la Haute-Marne et l’Ardèche avant d'être nommée préfet d'Eure-et-loir, en conseil des ministres, le 6 janvier dernier.

Femme de terrain,  Françoise Souliman souhaite se déplacer pour « une grande visite au moins une fois par semaine ».

Elle s’est rendue hier soir à Dreux accompagnée de Yannis Bouzar, son directeur de cabinet et demain, mercredi, elle visitera le centre de vaccination de Chartres Expo.

« Le fil rouge sera évidemment la crise sanitaire, même si je viens d’un département beaucoup plus touché, avec plus de 600 morts. J’ai des idées très claires sur la gestion de la crise, tout en aidant le tissu économique à passer ce mauvais moment. »   Propos tenus par  Françoise Souliman, lors de la conférence de presse du 25 janvier 2021.

Elle compte également se pencher sur l’aménagement du territoire tout en protégeant la ruralité : « Je vais écarquiller les yeux et écouter. Prendre des décisions. Il y a des nécessités d’actions immédiates car on ne reste que deux ans dans un département. Nous sommes des éponges. »

La représentante de l’Etat se dit impatiente de découvrir le département,  se donne 6 mois pour prendre le pouls du territoire.

Dès la semaine prochaine, elle ira à la rencontre du monde agricole.