Le délégué interministériel à la sécurité routière en déplacement en Eure-et-Loir le 8 décembre

Mis à jour le 12/12/2016

 

Accueilli par le préfet d'Eure-et-Loir, Nicolas Quillet, Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a passé la journée du 8 décembre dans le département.

En présence notamment du directeur de cabinet du préfet, Christophe Lantéri, du directeur départemental de la sécurité publique, Gérard Moréna, du directeur départemental des territoires, Sylvain Reverchon, et de représentants du service sécurité routière de la DDT Direction Départemental des Territoires, Jean-Pierre Grégoire et Christine Cartier, Emmanuel Barbe s'est d'abord rendu à une opération de contrôles routiers, place du Châtelet, à Chartres. L'objectif de ce contrôle de police préventif  à l'égard des deux-roues motorisées était de sensibiliser les conducteurs au port de l'équipement homologué et en particulier des gants. 

Le délégué interministériel a ensuite participé à une table ronde réunissant à la préfecture les acteurs institutionnels de la sécurité routière dans le département."J'arpente la France pour rencontrer les acteurs de la sécurité routière, les préfets, les associations".

L'après-midi s'est déroulée au centre des examens du permis de conduire de Mainvilliers où, pour la première fois en France, dix-huit chefs d'entreprise ont signé une charte pour s'engager en faveur de la sécurité de leurs salariés sur les routes.

Au niveau national, vingt-deux chefs d'entreprise ont adhéré à cette charte le 11 octobre dernier en présence du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et du ministre du Travail, Myriam El Khomri.

Les salariés passent en moyenne 10 heures par semaine au volant, dans le cadre de leur activité professionnelle. Plus ce temps augmente, plus les comportements à risque se multiplient.

"En Eure-et-Loir, le préfet met en oeuvre une initiative nationale auprès des entreprises pour les inciter à appliquer sept engagements en faveur de la sécurité routière. L'entreprise est un lieu privilégié pour la prévention. Nous leur rappelons que la sécurité routière n'est pas une option".

"Il faut savoir que ces engagements, qui concernent le téléphone, l'alcool ou les repos, peuvent aider à mettre en place des politiques dans l'entreprise".

"Le téléphone est un enjeu. L'idée est que les entreprises incitent davantage leurs salariés à s'arrêter pour téléphoner".

Les sept engagements sont : limiter les conversations téléphoniques au volant, zéro alcool au volant, port obligatoire de la ceinture de sécurité, respect des vitesses, temps de repos respecté sur les trajets, formation à la sécurité routière et encouragement des conducteurs de deux-roues à s'équiper.